Le Mozambique a perdu 5 places dans le classement «Doing Business 2016»

Le Mozambique a chuté de cinq places en passant de la 128ème à la 133ème place dans le classement « Doing Business 2016 », publié par la Banque mondiale le 27 octobre à Washington. Intitulé «Mesurer la qualité et l’efficacité du cadre réglementaire», ce document analyse les changements de cadre juridique et réglementaire qui affectent 11 domaines intéressant le monde des affaires dans 189 pays. Singapour arrive en tête, suivi de la Nouvelle-Zélande et du Danemark. En ce qui concerne la région Afrique subsaharienne, le Mozambique occupe la 14ème place sur 47 pays.

Selon la publication de la Banque mondiale, plusieurs facteurs ont contribué à la chute du Mozambique dans le classement «Doing Business», notamment la mauvaise performance du pays en matière de création d’entreprises, les difficultés d’accès au crédit et l’absence de protection des investisseurs minoritaires. Le rapport indique que le Mozambique n’a entamé aucune réforme au cours de l’année écoulée.
La meilleure performance du pays concerne l’octroi de licences qui a augmenté de six points, passant de la 37ème à la 31ème place. Un autre facteur positif est la production d’électricité, qui a augmenté de deux places, passant de la 164ème à la 166ème position. Commentant le cas particulier du Mozambique, la Banque mondiale a affirmé que le pays avait facilité le paiement des impôts pour les entreprises grâce à la mise en Å“uvre d’un système en ligne de soumission des contributions à la sécurité sociale pour l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS). De manière générale, le rapport de la Banque mondiale indique que les économies d’Afrique subsaharienne sont celles qui ont fait le plus de progrès dans l’amélioration du climat des affaires. «Les économies d’Afrique subsaharienne continuent à mettre en Å“uvre des réformes afin d’améliorer l’environnement des affaires pour les entrepreneurs nationaux, avec les membres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), particulièrement actifs au cours de l’année passée», souligne le communiqué de presse de la Banque mondiale.